Prologue
En entrant dans la ville de Vaucouleurs, venant de Neufchâteau, le regard est attiré par une immense fresque peinte sur la façade d’une maison par un artiste nancéen. Il a eu la nette intention d’intégrer les éléments de sa fresque au paysage urbain qui l’entoure et en même temps de relier le passé au présent .
Mais n’est-ce pas ce que nous faisons dans nos activités au château de Gombervaux.
Chapître Premier:Fixation définitive de la pierre manquante du jambage droit de la cheminée
Le 11 octobre nous avions scellé à la résine quatre tubes d’aluminium dans la pierre de substitution. Il s’agissait aujourd’hui de positionner d’abord “à blanc” cet ensemble dans le jambage.
Pour éviter l’effet de serrage, il a fallu élargir les trous avec le perforateur, repositionner plusieurs fois la pierre, ce qui fut facilité par le chariot mobile sur laquelle elle avait été posée.
Ensuite vint le moment du scellement définitif à la résine.
La prise étant très rapide, il fallait garnir les trous promptement avec la résine, introduire la pierre et la mettre en pression au moyen d’un cric de camion. Avec un minimum d’organisation, tout se passa dans le temps voulu.
Chapître Deuxième: Positionnement et scellement d'une barre de fibre de verre au dessus de l'entablement.
Nous avions fait l’acquisition d’une barre de fibre de verre de 6 mètres de long. La moitié fut positionnée dans la partie basse de l’entablement pour en assurer le renforcement. Je décidai d’utiliser la chute pour répartir sur toute la longueur de l’entablement la pression de la corniche qui sera posée au printemps prochain.
Moyennant quelques acrobaties et beaucoup de poussière, une saignée de 5 cm X 5 cm fut faite à la disqueuse et dégagée à la gradine dans la partie supérieure de l’entablement; la barre de fibre de verre y fut placée et scellée avec des agrégats pour béton additionnés d’un mélange de chaux et de ciment blanc tout préparé.
Chapître Troisième: Colonnes de soutien des pieds droits
Pour assurer la résistance des pieds-droits au poids des ouvrages qu’ils vont supporter, nous avions décidé d’en renforcer le maintien par des petites colonnes carrées qui en feraient la liaison avec la dalle en béton.
J’ai réalisé en atelier deux coffrages en bois garnis par des petits bois demi-ronds pour créer des cannelures décoratives sur les trois faces visibles de chaque colonne.
Un béton au ciment blanc et armé de deux fers de diamètre 8 mm a été coulé dans les coffrages et l’ensemble à été positionné par glissement sur une tôle fine sous les pieds-droits.
Mais avant cela, le photographe a exercé sa créativité en utilisant ce coffrage à d’autres fins.
Ainsi se terminent, pour cette année, les chantiers de week-end dont j’ai l’organisation en charge. Merci à tous ceux qui y ont contribué. Merci à Dominique qui nous a rejoint en juin dernier et qui n’a pu être présent cette fois-ci. (sam0052)
(sam0052)
Epilogue
Il régnait en roi sur le domaine de Gombervaux depuis 2004, année de sa naissance, exerçant son pouvoir principalement la nuit mais parfois aussi le matin, au grand désespoir de ses sujets, les bénévoles qui venaient travailler dès l’aube.
De pouvoir royal il était très jaloux, à tel point d’ailleurs qu’il en portait le nom latin. .Il dévorait avec avidité le reliquat de nos assiettes que nous lui tendions avec prudence au bout d’une pelle. Mais depuis peu, ce pouvoir royal ainsi que la niche sont vacants.
Cette histoire est un peu triste car certains de ses sujets comme ses propriétaires l’aimaient bien et je suis certains que les bénévoles auront une pensée émue pour lui. Pour relier l’actualité présente à l’histoire passée, cette fois, je dirai :
“Le roi est mort, vive le roi!”
Compte-rendu de Michel CAYE